Ce Samedi, va se dérouler le deuxième opus de la campagne de Nono Le Fourbe, moins connu sous le pseudo "HIM", His Infernal Magesty.
Voici le Flouffe d'un de mes survivants qui a permis de contester un des objectifs lors de l'acte 1.
Quelque part, dans le Warp, soustrait aux yeux des mortels,
dans un des palais du Seigneur des Mouches…
Nazareus patientait devant un trône de métal rouillé, garni
d’un velours souillé d’excréments, à l’origine rouge, et pour tout dire
maintenant franchement miteux.
Autour de lui, des Portes Peste l’observaient le montrant du
doigt, et dissimulaient mal leur amusement. Des Bêtes de Nurgle jappaient en se
cognant les unes aux autres.
Une foultitude de Nurglings se chamaillait en piaillant, et
certains petits impudents tentaient même d’escalader son armure.
Sa mission n’avait pas été la réussite totale escomptée.
Non seulement, il avait failli, mais en plus, comble de
malchance, il avait survécu.
Le vortex ouvert par le Seigneur Inquisiteur lors de l’assaut
de Lannister l’ayant directement expédié dans le Warp, il avait senti une
poigne formidablement puissante l’attraper par le talon, malgré le poids
conséquent de son armure Terminator.
Il fut hissé à hauteur d’un œil jaune, suppurent et
malveillant qui l’avait observé quelques instants.
Puis il s’était retrouvé soudainement à patienter dans cette
salle.
-Nazareus, tu
m’expliques ? Gronda une voix gargouillante à travers la salle du trône.
-Mon Seigneur,
j’ai pourtant appliqué votre plan à la lettre…
-Mon
plan ??? Tu veux dire TON plan. Répliqua la voix sans appel.
-Mon plan si
vous le désirez votre Maladive Seigneurie, mais vous m’aviez dit que pour cette
mission je n’aurai qu’à…
-Tututut, je
n’ai rien ordonné.
Certes, j’ai dit que l’objectif était
facilement atteignable, mais fallait-il foncer tête
baissée ? J’avais une gueule
de Buveur de Sang la dernière fois que tu m’as vu pour te comporter comme le
premier Berserker venu ?
Tu m’as déçu Nazareus.
Terriblement déçu.
Pour une fois que je réussi à
m’entendre avec mes abrutis de frères pour monter un plan génial, tu fous tout
par terre.
Tout avait pourtant si bien
commencé entre nous. T’ai-je jamais menti ? T’ai-je jamais trompé ?
-Votre
Immondice, tout est encore rattrapable. Nous tenons un des deux objectifs, et
nous contestons le deuxième aux chiens du faux empereur.
- Merci
Nazareus, pour rappel, je suis un Dieu, et donc omniscient, donc merci de ne
pas vouloir m’apprendre ce que je sais déjà.
D’ailleurs, est-ce de ton
fait ???
-Bien sûr
Votre Grotesque Enflure, enfin presque, c’est mon plan pas si merdique que ça
au final qui a permis…
-Nazareus,
Nazareus.
En plus
d’échouer, tu me mens. Et tu le fais mal.
Je viens de te rappeler mon
omniscience, et tu te mets en avant, comme si je n’avais pas assisté à ton
fiasco.
-Bon, oui
Votre Putrescence, l’objectif a été contesté par un marine de la Peste plus
chanceux que les autres et par un heureux hasard…
-Chanceux ?
Heureux hasard ?
Donc en plus
de me prendre pour un niais, tu me prends pour un ingrat !
C’est moi, et moi seul qui lui ai
permis de survivre au déluge de feu qui s’est abattu sur lui. La Bénédiction de Grand-Père Nurgle, ça ne te
dit rien ?
D’ailleurs, il
est ici même.
Bhopal,
approche-toi mon mignon…
Les Portes Peste s’écartèrent pour laisser passer un Marine
de la Peste à l’armure d’un violet écarlate.
Il passa devant Nazareus en le regardant d’un air insolent
et ne chercha même pas à dissimuler son air moqueur.
-Gnniiiii,
chacun son tour….
L’arrière de l’armure du marine était constellé d’impacts.
Certains étaient si profonds qu’ils laissaient entrevoir les
organes palpitants. La colonne vertébrale était à vif, et on pouvait se
demander comment le marine arrivait encore à se mouvoir. Nul doute que la
Puissance du Saint Patron de la Peste avait accordé à ce combattant un répit
surnaturel.
-Bhopal,
tu vas prendre la tête de la seconde vague d’assaut pour Lannister.
Dans mon immense générosité, j’ai
décidé de te couvrir de présents, digne de la motivation dont tu as fait preuve
lors de la phase d’assaut 1.
Débarrassons-nous de cette armure
qui ne protège guère plus que ton honneur.
Dans un éclair verdâtre, les plaques restantes de l’armure
s’émiettèrent par terre, laissant apparaître un corps blanc, bouffi et couverts
de pustules.
-Mmmmmmmmmh,
je vois que tu porte bien ma marque, j’avais dû pressentir que nous ferions de
grandes choses tous les deux.
Mes chéris,
amenez-lui la grande Armure de Contagion.
Des serviteurs moribonds amenèrent un chariot qui n’avait plus
que trois roues, et sur le quel étaient entassées les pièces d’une immense
armure Terminator d’un jaune bilieux.
-Bhopal, tu me
ramèneras la dépouille de ce petit Inquisiteur, je vais m’en faire des
mitaines.
Bien entendu, tu te plieras aux
consignes de cet arriviste de Nono Le Fourbe et militairement, tu resteras sous
sa tutelle. Mais veille à bien me servir, et je serai encore plus généreux.
J’ai encore deux ou trois choses
à t’offrir afin de t’aider dans ta quête. Mais nous verrons cela ensemble tout
à l’heure….
-Nazareus, pour te montrer que je ne
suis pas ingrat, contrairement à ce que tu sembles penser, et comme je suis de
bonne humeur pour ce millénaire, je vais t’accorder une récompense, même si tu
ne m’a pas apporté ce que je voulais. Tu m’as tout de même bien servi, et je
serai injuste si je ne t’accordais pas l’immortalité.
-L’immortalité ???
Votre
Grotesquerie Ignoble est trop bonne ! S’exclama Nazareus en se prosternant
devant le trône vide.
Des brumes
nauséabondes montèrent du sol et enveloppèrent Nazareus, et s’infiltrèrent dans
son armure.
Quand Nazareus prit conscience de ce qu’il allait advenir de
lui, il voulu hurler, mais pas un son ne sortit de sa bouche.
Il tomba à genoux, puis sembla rentrer dans son armure comme
un escargot rentre dans sa coquille.
L’armure se retourna sur le dos dans un spasme, et apparut
aux spectateurs du prodige, comme vidée de sa substance, et du puissant
guerrier marine qui s’y trouvait.
Vide ?
Pas complètement.
Du gorgerin de l’armure, s’extirpa un être vert, à l’air
malicieux, minuscule réplique du Patron de la Peste.
Le Nurgling partit rejoindre ses congénères en train de
l’acclamer et de lui souhaiter la bienvenue parmi eux.
-Tu
vois Nazareus, je sais être reconnaissant, et tu as toute l’éternité pour
l’apprendre et t’en souvenir.
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